Pendant ses études, elle participe à de nombreuses master classes, notamment celles de Leontina Vaduva, Sally Burgess, John Tomlinson et Keith Lewis et aborde, entre autres, les rôles d’Adèle de La Chauve-souris de Johann Strauss, de Zerlina de Don Giovanni et d’Eurydice d’Orphée aux Enfers d’Offenbach. En tant que membre du Jeune Chœur de Paris dirigé par Laurence Equilbey et Geoffroy Jourdain, elle a travaillé sous la direction de Susanna Mälkki, Ivan Fischer, Philippe Herreweghe. Pendant l’été de 2015, elle interprète le rôle de Lauretta de Gianni Schicchi avec le Westminster Opera Company. Son répertoire inclut des œuvres notamment de Bach, Bellini, Berg, Mozart, Poulenc et Puccini. Pendant la saison 2015 / 2016, elle participe a plusieurs concerts et récitals de l’Académie a l’Amphithéâtre Bastille, fait la doublure de répétitions pour le rôle d’Adina de l’Elisir d’amore dans la mise en scène de Laurent Pelly et interprète le rôle du Petit garçon de la création française de Vol Retour de Johanna Lee ainsi que les rôles d’Euridice et de Speranza de L’Orfeo de Monteverdi. En mai 2016, elle se produit comme soliste dans Les Sept Dernieres Paroles du Christ en Croix de Haydn, avec l’Orchestre de Pau Pays de Bearn.
Biographie (2015)
Opera national de Paris • 29 septembre 2015

En décembre dernier, dans la cathédrale américaine de Paris, éclairés seulement à la bougie, la soprano Laure Poissonnier et le pianiste François Moschetta jouaient dans le cadre des CandleLight Concerts.
Nous avions joué le jeu à fond, avec un programme sur le thème de la nuit, du rêve, raconte Laure Poissonnier.
"Les voix sont belles, la technique en place. La soprano Laure Poissonnier déploie une ligne intéressante au vibrato tonique et de faible amplitude, avec des graves posés, stables et audibles même face au baryton Nicolas Simeha. (...)qui jouent remarquablement, dansent et parviennent à maintenir une technique de souffle solide avec une détente infaillible dans des situations parfois extrêmes pour le corps puisqu’ils sont constamment manipulés par les danseuses comme des marionnettes, parfois traînés ou roulés sur le sol." Ôlyrix 2018